Numérisation de livres: Google pris en étau

Si le coeur de métier de Google, à savoir la recherche, n’est pas directement visé, les services connexes proposées par la firme californienne le sont en revanche. Plus que l’offre proposée, c’est la méthode employée par le géant de l’internet qui fait débat.

Et une de plus ! En assignant fin mars Google en justice, Gallimard ajoute à la longue liste des plaintes dressées contre le géant de la recherche Web une nouvelle requête, toujours tournée contre son service d’indexation de livres directement numérisés par l’entreprise. Google Books – ou Livres, en français -, c’est son nom, propose d’effectuer des recherches sur l’intégralité du texte de 7 millions de livres. L’ambition affichée est de mettre à disposition l’ensemble de l’information disponible, qu’elle soit nichée sur le Web, au sein d’ouvrages ou sur d’autres supports. Cet objectif, si utopique soit-il, constitue le parchemin de ses fondateurs depuis le lancement de l’entreprise en 1998.

Aujourd’hui, cette feuille de route n’est nullement remise en cause… mais la méthode employée pour y parvenir fait en revanche polémique. Son programme de numérisation d’ouvrages en constitue la partie la plus visible: au nom de la « libre disponibilité du savoir”, d’importantes quantités de livres, pas forcément tombés dans le domaine public, ont été scannés et mis en ligne de manière unilatérale, contrevenant à une règle pourtant connue de tous: les droits d’auteur. Des accords a posteriori doivent être conclus ou, dans le meilleur des cas, des appels d’offres décrochés auprès de bibliothèques. Un schéma fragile qui ne permet pas la légalité de la totalité des agissements de la firme.

Lire la suite

Les entreprises face à l’essor des réseaux sociaux

Si la présence des firmes sur les réseaux sociaux ne cesse de s’accroître, les usages qu’elles en font sont encore perfectibles. La principale difficulté réside dans l’instauration de véritables conversations. Y compris avec les nouvelles recrues…

79% des entreprises mondiales classées au sein du Fortune Global 500, établi par le magazine américain éponyme, sont présentes sur au moins un réseau social.Twitter et Facebook figurent parmi les plateformes les plus utilisées (par respectivement 65% et 54% des firmes concernées), la publication de vidéos (50% des multinationales incriminées disposent d’un compte YouTube) et les blogs (33%) restant encore peu employés. Lire la suite

Infobésité: trop d’info tue l’info

Apparue pour la première fois il y a quatre ans, la notion d’infobésité permet de remonter à une époque où le haut-débit n’était pas généralisé… Autant dire que la situation a empiré depuis ! Comment mettre de l’ordre dans une masse informationnelle qui ne cesse de grandir, à la fois alimentée par des médias professionnels et les internautes (user generated content) ? Le cabinet américain Basex, spécialisé dans l’économie de la connaissance, a mis en place un « calculateur d’infobésité » destiné à évaluer le coût de la sur-information au sein des entreprises. Lire la suite

Sécurité des données: deux articles à consulter

Deux articles, récemment publiés sur mon site internet économique et social, permettent d’appréhender la question de la sécurité des données à travers un prisme entrepreneurial. Ces posts font partie intégrante de la réflexion menée sur ce blog. Lire la suite

Un outil pour optimiser la recherche d’informations en ligne

Retrouvez régulièrement, au sein de ce carnet, une revue de presse consacrée à l’actualité des entreprises du secteur: innovations, mouvements, communiqués.

Créee en juillet dernier, Semsoft, qui compte déjà trois salariés, propose un outil d’intégration de données permettant d’agréger diverses sources d’informations au service de l’utilisateur. Les technologies basées sur l’exploration du Web sémantique ont, depuis de nombreux mois, le vent en poupe, un engouement sur lequel compte surfer la PME rennaise dont les origines remontent… aux travaux menés au sein du service R&D de France Telecom, un mastondonte du secteur. Lire la suite